vendredi 29 mars 2013

"Entrepreneurs, Vision et Stratégie #5"

Podcast Youtube @NetTVChannels - LBO et levées de fonds
"Entrepreneurs, Vision et Stratégie #5"
Banque Publique d'Investissement, LBO et levées de fonds
Avec Alexandre Aufauvre et Franck Chavet, Sarl Agice Conseil
Podcast: https://www.youtube.com/watch?v=2L7p1jftpw4&feature=c4-feed
Enjeux des LBO
Les enjeux pour la cible
·         Peut permettre d'éviter les fusions ou l'absorption de l'entreprise par un concurrent.
·         Focaliser une part de ses ressources financières ou humaines sur son propre développement
·         Nécessité de réaliser un « business plan » pour répondre à l'effet de levier attendu
• Les enjeux pour le management
·         Un projet d’entrepreneur pour les filiales de grands groupes,
·         Un partage de la plus-value favorable aux cadres et salariés : un potentiel d’enrichissement considérable si tout va bien, mais un risque en capital.
·         Un challenge important et des risques à la hauteur de celui-ci…..
Les enjeux pour le Vendeur
·         Ne pas vendre à un de ses concurrents
·         Dans un contexte économique difficile, les investisseurs institutionnels représentent une part importante du marché des « LBO »
·         Réticence à vendre à ses cadres
·          

 

Intérêts des LBO

 Le montage repose sur une architecture de dettes (financement structuré) ayant des priorités différentes de remboursement (dettes senior, junior ou subordonnée, mezzanine) et donc des risques et des rémunérations croissantes. La création de valeur souvent observée à l'occasion d'un LBO ne s'explique pas seulement par l'effet de levier, et par la déductibilité des frais financiers, mais bien davantage par la croissance de l'entreprise.
Le LBO peut ainsi être défini comme l'achat d'une entreprise, financé partiellement par emprunts, dans le cadre d'un schéma juridique spécifique et fiscalement optimisé où les dirigeants sont associés en partenariat avec des investisseurs professionnels spécialisés.
Contrairement au crédit bancaire classique qui est souvent lié à un investissement ayant pour but d’améliorer les résultats de l’entreprise, la dette LBO ne procure aucune contrepartie à l’entreprise cible (il n’y a pas d’acquisition d’actifs particuliers). Étant entendu que, par contre, du point de vue de Newco, cette dette a bien apporté une valeur, à savoir la possibilité d'acquérir la société cible. De plus, des exemples récents (par exemple en France Vivendi ou France Telecom au début des années 2000), montrent qu'une grande partie de l'endettement dit "classique" des grandes entreprises est souvent utilisé afin d'acquérir d'autres sociétés, non sans poser des problèmes similaires de risque de sur-endettement.
C'est l'entreprise rachetée qui rembourse la dette ayant servi au rachat, l'acquéreur finançant le prix d'acquisition à la fois par des apports en fonds propres et par endettement. L'acquéreur utilise dans ce but une structure juridique autonome, appelée "Holding", qui paiera le prix d'acquisition à la fois en s'endettant et grâce aux fonds propres apportés par l'acquéreur. L'acquéreur apporte des fonds soit seul, soit en faisant rentrer au capital de la holding d'acquisition un ou plusieurs fonds d'investissement (selon les moyens financiers du repreneur et la taille de la société reprise).
Ce montage, qui s'est généralisé dans le début des années 1990, a permis la transmission de milliers d'entreprises. Cependant, la prudence est de mise sur le niveau de dette : Une dette trop importante fait supporter à l'ensemble, holding plus société acquise, une charge financière lourde. C'est pour cette raison que toutes les sociétés ne sont pas éligibles au LBO. Afin de rembourser la dette d'acquisition, l'acquéreur poursuivra également une politique d'amélioration de la rentabilité et de développement de l'entreprise.
Cette mise sous pression financière de la société-cible est souvent critiquée par les syndicats de salariés. Dans certains cas, elle peut au contraire faire le bonheur des fonds d'investissement spécialisés, qui prennent cependant un risque de perte de leur investissement plus grand que dans un investissement classique, l'endettement supplémentaire augmentant théoriquement le risque de faillite. De leur côté, les fonds d'investissement mettent en avant le fait que, en moyenne, les société "sous LBO" créent davantage d'emploi que le reste de l'économie. Plusieurs études académiques ont montré en effet une accélération de la croissance de ces entreprises. Par ailleurs le taux de faillite est inférieur à celui de la moyenne de l'économie, ce qui tendrait à confirmer que l'amélioration opérationnelle fait plus que compenser le risque financier.

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